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L'immobilier suite au confinement

Publié le par ADIHBH-V

IMPACT DU CONFINEMENT


SUR LE MARCHÉ


 DE L’IMMOBILIER
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Si les Français ont des craintes concernant l’avenir, ils ont quand même envie d’investir dans l’immobilier. Aujourd’hui les clients ne veulent plus vivre ce qu’ils ont vécu en appartement en mars-avril dernier. L’espace extérieur pour les enfants est un critère qui prend de l’importance. Ainsi, ce phénomène est à relier au confinement et au succès du télétravail. Vivre au cœur des villes n’est peut-être plus aussi essentiel qu’auparavant ?
Le coronavirus et le confinement n’ont pas éteint les envies d’immobilier des Français. Une étude d’Opinionway (*) pour « Artemis Courtage », réalisée les 12 et 13 avril, montre qu’ils continuent leurs recherches de biens, mais leurs critères ont légèrement évolué. Ainsi, les Français ont un désir d’air, d’espace et d’éloignement des zones urbaines.

11% des personnes interrogées déclarent avoir réfléchi à l’acquisition d’un logement avec jardin et 8% à celle d’un logement avec terrasse. Le besoin d’éloignement est également perceptible : 7% des interviewés ont réfléchi à l’achat d’un logement dans une autre ville, 7% d’un logement en zone rurale. 6% rêvent également d’un logement plus grand et 6% d’un logement en ville.


Ces projets sont plus nombreux chez les 25-34 ans : 24% ont pensé à l’achat d’un logement avec jardin, 17% à l’achat d’un logement avec terrasse ou d’un logement situé en zone rurale, 15% à l’acquisition d’un bien dans une autre ville ou plus grand et 10% à l’achat d’un bien en ville. Les habitants de l’agglomération parisienne, nombreux à devoir supporter le confinement dans des logements souvent exigus, sont plus nombreux à réfléchir à l’achat d’un logement avec jardin (15%), d’un logement plus grand (12%), voire d’un logement situé dans une autre ville (13%)”, précise « Artémis courtage » (*).


La Bretagne et la Normandie attirent.



Une autre étude sur le site de « SeLoger » va dans le même sens. “Dans les pages d’annonces immobilières, le taux de consultation des maisons à vendre a explosé depuis le début du confinement, constate le Directeur marketing du groupe SeLoger ! Et alors que d’ordinaire, en termes de recherche immobilière, appartements et maisons sont au coude-à-coude, voilà que les maisons creusent l’écart .


Outre la hausse des recherches sur les maisons, « SeLoger » constate une baisse de 20 % de la part relative des recherches pour des appartements dans Paris, de 12,5 % dans la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne) et de 8,3 % dans la grande banlieue parisienne (Yvelines, Val-d’Oise, Seine-et-Marne, Essonne). Toutefois, on voit déjà en Ile-de-France que la proche périphérie parisienne attire une clientèle désireuse d’avoir une maison avec 300 m² de terrain pour un jardin. Les Franciliens prospectent également en Normandie, mais il est à noter que c’est en Bretagne que le taux de consultation des annonces immobilières pour devenir propriétaire d'une maison connaît la plus forte hausse, avec un gain de 17 % depuis le début du confinement”, précise « SeLoger ».


L’immobilier se déconfine, les prix ne baissent pas !


Si les Français ont envie d’acheter, ils ont quand même peur. L’étude d’Artémis courtage montre, en effet, que les Français sont nombreux à anticiper des effets négatifs sur leurs projets d’achats immobiliers. Beaucoup imaginent qu’obtenir un prêt immobilier sera désormais plus difficile qu’avant. “81% des interviewés craignent que les banques deviennent plus exigeantes pour accorder un crédit, 77% anticipent des délais d’obtention de prêt allongés et 74% une hausse des taux.


Ces difficultés envisagées pour obtenir un prêt se combinent pour beaucoup avec une crainte que les prix de l’immobilier restent élevés à Paris comme en province. “42% seulement des Français anticipent une baisse des prix de la pierre en province (avec seulement 8% de "tout à fait d’accord") et 40% une baisse des prix de l’immobilier en agglomération parisienne (7% de "tout à fait d’accord")”, peut-on lire dans l’étude « d’Artémis courtage ».


Quelle crédibilité accorder ?


Laurent Vimont du réseau « Century 21 » tient à relativiser cette tendance générée par la « souffrance » que certains ont éprouvé durant le confinement. Selon lui, ces intentions ont souvent la valeur d’une résolution de Nouvel An sans lendemain, car le changement de vie et le passage au vert peuvent demander beaucoup de concessions.

En fait, tout dépendra de la capacité des entreprises à organiser le télétravail après la crise pour pérenniser ces aspirations. 53% des acquéreurs concernés déclarent être très vigilants quant à la qualité du réseau internet.


L’ADIHBH-V se permet d’ajouter que la réflexion doit être bien plus large : Les crèches ? Les Commerces de proximités ? Les Ecoles primaires ? Le Collège ? Le Lycée ? Les transports en commun ?  Les activités périscolaires pour les enfants ? Les activités sportives et culturelles ?......


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Contribution bibliographique :
-    BFM Immo, Diane LACAZE, Etude réalisée par Opinionway les 12 et 13 avril 2020,
-    Etude exclusive réalisée par « SeLoger » et l’Observatoire du Moral Immobilier du 14 au 18 mai 2020, Xavier Beaunieux, le 20 avril 2020.

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