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Un service de location longue durée de vélos à assistance électrique

Publié le par ADIHBH-V

ÎLE-DE-FRANCE MOBILITES

SE LANCE DANS LA LOCATION

DE VELOS ELECTRIQUES

Un service de location longue durée de vélos à assistance électrique

A partir de la rentrée prochaine, en septembre, Île-de-France Mobilités proposera un service de location à assistance électrique.

Plus de précisions dans le communiqué de presse du 8 novembre 2018 à ouvrir ci-dessous.

un écoquartier innovant à la place d'une prison

Publié le par ADIHBH-V

UN ECOQUARTIER INNOVANT A LA PLACE D’UNE PRISON SUR LE SITE LOUIS LUMIERE

Les quatre projets en lice à Noisy-le-Grand dans le concours Inventons la MGP2. (Kaufman & Broad/Place Louis ; BNP Paribas Immobilier Résidentiel/ Reichen & Robert Associés et Brenac & Gonzalez Associés ; Eiffage Aménagement ; Bouygues Immobilier/My Lucky Pixel)

Les quatre projets en lice à Noisy-le-Grand dans le concours Inventons la MGP2. (Kaufman & Broad/Place Louis ; BNP Paribas Immobilier Résidentiel/ Reichen & Robert Associés et Brenac & Gonzalez Associés ; Eiffage Aménagement ; Bouygues Immobilier/My Lucky Pixel)

Les Lauréats de la saison 2 du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris » ont été connus le mercredi 19 juin 2019. Au total 27 sites dans 21 communes Franciliennes sur 61 ha doivent être dotés d’un projet architectural que les organisateurs promettent remarquable, respectueux de la transition écologique, susceptible de transformer les lieux en « tout en assurant un ancrage local »

Quelques 224 équipes d’Architectes, Urbanistes, Paysagistes, Spécialistes de l’immobilier ou de l’agriculture urbaine ont postulé. Les 27 Lauréats proposent de nouveaux modes d’habitat et de travail, à travers des programmations variées, voire originales, comme des « logements intergénérationnels, des activités industrielles et artisanales en zone urbaine dense,… ». Ou encore des lieux de loisirs, culturels ou sportifs, souvent assortis d’espaces verts ou d’agriculture urbaine.

En tout doivent être construits 200.000 m² de logements, soit environ 3200 appartements, dont 20% de logements sociaux, 66.000 m² de bureaux, 63.000 m² d’activités et 47.000 m² de commerces.

Le JDD du dimanche 16 juin écoulé présentait les quatre finalistes de la deuxième édition du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris », sur le site de  l’ancienne Ecole Louis Lumière, à Noisy-le-Grand. Non loin de la Cité Descartes et son Pôle d’excellence consacré à la Ville durable , ce terrain est situé à 500 m de la Gare du RER A de Noisy-Champs où se croiseront (NDLR : peut-être un jour en 2030 ou plus tard, les lignes 15 et 16 du futur Grand Paris Express et la ligne 11 prolongée?).

Ce bâtiment désaffecté a été érigé entre 1986 et 1988. L’édifice est considéré comme un patrimoine architectural du XXe siècle à préserver. Aussi l’Etat, propriétaire des lieux, sous l’impulsion de Philippe GALLI, ancien Préfet de Seine-Saint-Denis et Directeur de l’Administration pénitentiaire, (démissionnaire depuis le 31 mars 2017) avait soudainement décidé d’installer sur ce lieu un établissement pénitentiaire, dit QPS, « Quartier Préparatoire à la Sortie ». Ce site aurait dû accueillir un Centre de Semi-liberté pour les détenus condamnés à des peines de moins de deux ans. A cette époque, Brigitte MARSIGNY, soutenue par le Président de la Métropole du Grand Paris Patrick OLLIER (MGP) avait combattu ce projet carcéral pour sauver le sien, avec 15.000 pétitions en appui.

Après une année de polémique, l’Etat finira par renoncer…à la condition que lui soit proposé un autre terrain de substitution dans la Commune. Ainsi, un accord fut passé début 2018 entre la Municipalité de Noisy-le-Grand, EPAMARNE et le Préfet de Région Michel CADOT, pour implanter ce QCP boulevard du Ru-de-Nesle, à la frontière de Champs-sur-Marne.

C’est un nouveau morceau de Ville qui va voir le jour sur cette parcelle Louis Lumière. Aujourd’hui enclavé et largement arboré, ce futur quartier abritera plus de 400 logements, dont 30% de logements sociaux, des espaces de coworking et des équipements privés ouverts au public. L’ancienne Ecole Louis Lumière sera réhabilitée et valorisée.

Parmi les quatre équipes candidates nous trouvons :

  1. BNP Paribas, propose un « quartier-signature de l’écodesign urbain » comprenant un incubateur consacré à la promotion d’expériences territoriales collaboratives, un espace d’exposition et de conférences, ainsi qu’un plan d’eau en cœur d’ilot bordé d’immeubles et de maisons de Ville aux matériaux et coloris variés. Les façades de l’Ecole Louis Lumière seront végétalisées.
  1. BOUYGUES Immobilier choisi de mixer « écosystème d’économie sociale et solidaire et activités culturelles ». Au programme : crèche Montessori, cabinet médical, commerces, restaurants, espaces culturels,
  1. EIFFAGE Aménagement suggère de « développer la créativité et l’entrepreneuriat ». Le projet intègre des espaces de loisirs et d’artisanat, une crèche, des commerces encadrés par des logements collectifs.
  1. KAUFMAN & BROAD développe un projet autour de la « transmission des savoirs et savoir-faire artistiques » avec le Centre Georges Pompidou : boutiques, espace culturel destiné aux enfants, crèche, …

Enfin, après des années de déshérences et de controverses, le projet Lauréat conviendra-t-il aux riverains, aux investisseurs, aux écologistes et aux défenseurs du Patrimoine ?

Lauréat du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris »

pour  Noisy-le-Grand.

un écoquartier innovant à la place d'une prison

C’est BNP Paribas Immobilier Résidentiel, avec les Architectes Reichen et Robert ainsi que Brenac et Gonzales, qui enlèvent la Palme

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Contribution bibliographique : Le JDD du dimanche 16 juin 2019, sous la plume de Bertrand GRECO.

Les exigences du projet de la Méga-blanchisserie de Bry sur Marne revues à la baisse

Publié le par ADIHBH-V

LES EXIGENCES DU PROJET

DE

 BLANCHISSERIE HOSPITALIÈRE

 DE BRY-SUR-MARNE

 REVUES À LA BAISSE !
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Réunion publique du mercredi 22 mai 2019


Environ 100 personnes : des riverains, trois élus de Bry-sur-Marne, deux élus de Noisy-le-Grand, le Président et des membres de l’ADIHBH-V ont participé à cette réunion publique de 18h à 20h30, au 110 avenue Georges Clémenceau à Bry-sur-Marne.
Cette réunion était conduite par Madame Sophie ALBERT, Administratrice de la Blanchisserie GCS-BEF de Ville EVRARD, Madame Annick NAVARRO Administratrice suppléante, assistées de l’Ingénieur de la Direction du Patrimoine et des Travaux de l’EPS Ville EVRARD, de la Maîtrise d’Ouvrage, de la Maîtrise d’Œuvre et de la Direction de la Société ECOLAB (produits lessiviels).

 

Synthèse des échanges de cette réunion


Cliquer ici :

Visite de la Blanchisserie Inter-Hospitalière de Meaux – 77
Le vendredi 14 juin 2019.

 

À la demande du Président de l’ADIHBH-V, Monsieur Serge GIBERT, Responsable Opérationnel de GCS-BIH 77 a bien voulu nous faire visiter son Unité de traitement. Étaient présents Alain Cassé, Président de l’ADIHBH-V, Jean HILDBRAND, Adjoint au Maire de Bry-sur-Marne, Régis LACENA, Conseiller municipal, Bellina LEON, Conseillère municipale de Noisy-le-Grand, Déléguée à la santé et au Handicap, et Matthieu SAUTET, Directeur de l’Environnement.


Implantée sur un terrain de 12 ha, dans une zone industrielle isolée de toute construction pavillonnaire (ce qui ne serait pas le cas à Bry-sur-Marne), d’une superficie de 6400 m², cette unité de traitement du linge BIH 77 de 6 ans d’âge, bénéficie des matériels les plus récents et les plus performants dans un cadre environnemental étudié avec soin pour minimiser les nuisances et offrir les meilleures conditions de travail au personnel.


Cet établissement est optimisé pour traiter une quantité journalière de 30.000 kg de linge, possède 6 camions de 12,5 t, avec 96 salariés. Bry-sur-Marne serait dimensionné pour traiter journellement 16 t de linge, sans création de nouveaux emplois.


Cette Blanchisserie BIH 77 est ISO 9001, possède plusieurs labels et tout particulièrement a été classée en octobre 2018 7ème meilleure Blanchisserie mondiale pour les « Best Practices Awards ».


À ce jour, en l’état actuel du dossier, le Permis de Construire a été refusé par Jean Pierre SPLIBAUER, Maire de Bry-sur-Marne. Compte tenu de nos observations, nous notons que la nouvelle instruction de ce dossier par les Services Technique de Bry-sur-Marne doit porter nécessairement sur la localisation et l’isolation des Compresseurs et du Système de refroidissement des fluides. De même, la conception et l’orientation des cheminées en toiture doivent être particulièrement étudiées en fonction des vents dominants.


À Bry-sur-Marne…


À Bry-sur-Marne, en ce qui concerne les horaires et le plan de circulation des camions pour le transport du linge, GCS-BEF étudie actuellement cette problématique avec le Cabinet spécialisé CD-VIA. L’ADIHBH-V devrait être consultée à cette occasion. Cette réflexion va s’intégrer plus largement dans des études menées en ce moment par les Communes de Noisy-le-Grand et de Bry-sur-Marne avec CD-VIA, pour optimiser la circulation dans les quartiers des Bas-Heurts et de La Garenne. Plus largement, les Services techniques de Noisy-le-Grand sont en train de mettre en place un plan de circulation des Poids lourds sur la Ville, compte tenu des nombreux travaux présents et à venir !


Par ailleurs, dans la mesure où le GCS-BEF semble notamment s’être engagé à adresser un courrier additif à la Préfecture du Val-de-Marne afin de mettre à jour son dossier de demande d’enregistrement, il apparait également fondé de considérer que le Préfet Laurent PREVOT devra initier une nouvelle consultation du public avec, nous l’espérons, la mise en œuvre d’une évaluation environnementale. En effet, l’article R. 512-46-11 du code de l’environnement prévoit clairement que c’est seulement à compter de la « réception du dossier complet et régulier » que le dossier est transmis pour consultation du public.


Or, dans le cas présent, cet additif prouve, nous semble-t-il, le caractère incomplet du dossier initial qui a conduit à une première consultation du public en mars - avril 2019


Lors de cette visite du 14 juin écoulé, le Président de l’ADIHBH-V a rappelé à Madame Annick NAVARRO, Administratrice suppléante, ce critère réglementaire puisque la demande initiale d’enregistrement ne faisait nullement état de la Blanchisserie ELIS déjà existante à proximité, ainsi que des nuisances corrélatives cumulées entre les deux établissements.

Présentation de la Blanchisserie GCS-BIH 77 de Meaux


Cliquer ici :

Album photos de la visite


Cliquer ici :

 

Prochaine réunion publique


GCS-BEF a programmé une nouvelle réunion publique, si pas de modification, le jeudi 27 juin, à 18h30, 110 avenue Georges Clémenceau, à Bry-sur-Marne.

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Inquiétudes sur le prolongement des lignes 11 et 16

Publié le par ADIHBH-V

LE PROLONGEMENT

 DES LIGNES 11 ET 16

EN QUESTION :

UN COLLECTIF CITOYEN

 À LA MANŒUVRE
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Prolongement des lignes 11 et 16 : une exigence !

Inquiétudes sur le prolongement des lignes 11 et 16

Le Collectif citoyen se félicite que la ville de Noisy-le-Grand ait adhéré :

- à l’Association de promotion de la ligne 11 entre Rosny-Bois-Perrier et Noisy Champs (Conseil Municipal du 28 mars 2019).

L’adhésion de la Commune en tant que membre fondateur aux côtés de l’EPT Grand Paris Grand Est et des communes de Rosny-sous-Bois, Neuilly-Plaisance, Villemomble, Gagny, Neuilly-sur-Marne et Gournay-sur-Marne aura pour objet de promouvoir la réalisation de la ligne 11 dans sa totalité et dans les meilleurs délais, par l’organisation d’actions de communication et de sensibilisation, par la production d’argumentaires techniques, ou encore en étant l’interlocuteur privilégié d’Île de France Mobilités et des services de l’État sur le projet.

Richard TESTA (titulaire) et Françoise Guiche (suppléante) représenteront la commune au sein de l’association. À noter que l’implication de Françoise Guiche au sein du « Collectif citoyen pour le prolongement des lignes 11 et 16 » a motivé l’accord de la majorité des élus du Conseil municipal.

- à l’Association de promotion de la ligne 16 entre Saint-Denis-Pleyel et Noisy Champs (Conseil municipal du 16 mai 2019).

L’adhésion de la Commune à l’Association en tant que membre fondateur aux côtés de l’EPT Grand Paris Grand Est et des communes de Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois, Montfermeil, Gournay-sur-Marne et Chelles aura notamment pour objet de promouvoir la réalisation de la ligne 16 dans sa totalité et dans les meilleurs délais, par l’organisation d’actions de communication et de sensibilisation au projet, par l’alimentation des études, ou encore en se constituant l’interlocuteur privilégié de la Société du Grand Paris, de l’établissement public Île-de-France Mobilités ou des services de l’État sur le projet.

Richard TESTA (titulaire) et Walid BEN M’HENNI (suppléant) représenteront la Commune au sein de l’association.

Compte rendu de la réunion du Collectif citoyen
avec Maud TALLET, Maire de Champs-sur-Marne,
 le 03 juin 2019.

Inquiétudes sur le prolongement des lignes 11 et 16

Après que la délégation du Collectif citoyen de Noisy-le-Grand ait présenté ses actions et objectifs, Mme Maud TALLET a développé les points suivants :

- La communauté de communes « Paris Vallée de la Marne » - dont le Maire de Chelles, M. Brice RABASTE, est très impliquée dans la réalisation du Grand Paris Express et le respect de son calendrier.

- Le tunnelier partira de Champs-sur-Marne vers Chelles. Le tracé est défini, les marchés également mais la Société du Grand Paris ne peut pas s’engager sur les délais de réalisation des travaux (à priori, entre 2027 et 2030).

- Face à cette incertitude, Mme Maud Tallet a gelé toutes les constructions de logements initialement prévues sur l’Ouest de sa commune, afin de ne pas placer les futurs habitants face à des difficultés de transport. Si elle n’a pas la main sur la vente des pavillons privés, en revanche, elle a fait paraître en septembre 2017 une lettre pour ses administrés intitulée « Main basse sur la ville » afin de les mettre en garde sur les conséquences de transactions qui modifieraient la configuration architecturale et sociale de la commune.

Qui plus est, elle a durci son PLU, réduit les hauteurs des immeubles, de 37m prévus par Épamarne à 11m et porté la taxe d’aménagement de 5 à 20%. Les seules constructions qu’elle n’a pu stopper sont celles situées au nord de la VPN.

- La Maire de Champs-sur-Marne informe régulièrement ses concitoyens sur les retards des travaux par l’organisation de Colloques Citoyens auxquels a participé la SGP et a utilisé les panneaux d’informations avec un message fort : « SCANDALE D’ÉTAT ! ».

- Tirant des leçons de la réalisation de la ligne 15 Sud, la SGP va préempter plus largement autour des puits d’aération (1 puits tous les 800m) pour éviter les aléas sur les constructions.

- La gare de Noisy-Champs du Grand Paris Express : Mme Maud TALLET indique avoir toujours dénoncé le gigantisme de ce projet surdimensionné et onéreux. Elle aurait souhaité une gare plus intégrée et plus modeste à l’heure où des économies sont demandées.

- Les parkings : la SGP n’en n’avait prévu aucun, mais après discussion, a consenti 74 places, ce qui est dérisoire eu égard les besoins. IDF Mobilité a décidé qu’elles seraient payantes. Mme Maud TALLET réfléchit pour que cette tarification soit la moins pénalisante possible pour les campésiens (ou champesois, selon les dénominations).
Elle estime qu’une réflexion globale sur la mobilité pourrait permettre de déployer des transports collectifs locaux adaptés aux flux pour inciter les usagers à ne pas emprunter leur véhicule.

- La gare routière rue Ampère : elle sera desservie par des autobus de la RATP et de Seine-et-Marne, ce qui générera un trafic important donc des problèmes de circulation automobile et de gêne pour les piétons. Mme Maud TALLET mène donc une réflexion sur l’accessibilité et l’aménagement de cette rue et envisage également une étude de même type sur la RN370.

- L’interopérabilité de la ligne 15 Est : suite à une réunion avec la SGP elle avait compris que seul un train sur deux desservirait Noisy-Champs. Elle était donc plutôt contre cette option. Mais lors d’une réunion avec Jacques BAUDRIER, élu à IDF Mobilité, il apparaitrait que cette information soit erronée.
Plus largement, Mme Maud TALLET considère que les territoires ne doivent pas être mis en concurrence et que la question qui doit prévaloir est « Quelle société et quels modes de transport souhaite-t-on pour demain ? »

Le tronçon de la ligne 11 de Rosny-Bois-Perrier à Noisy-Champs : Mme Maud TALLET, estime que cette ligne est importante pour désenclaver les communes concernées mais a fait remarquer que le plan Etat/Région 2015/2020 permet à peine de financer l’arrivée à la gare de Rosny-Bois-Perrier.

À la fin de cet entretien, la Maire de Champs-sur-Marne a accepté de relayer la pétition du Collectif citoyen vers ses administrés.

Conclusion :

Nos échanges avec Mme Maud TALLET ont été riches et ouverts, la délégation a senti une personne engagée pour la défense de sa ville et de ses concitoyens. Nous espérons que des campésiens viendront nous rejoindre pour démultiplier nos actions.

Notre pétition a recueilli à ce jour 1400 signatures dont 227 en ligne. Pour la signer :
https://www.petitions24.net-pour le prolongement des lignes 11 et 16 du métro jusqu'à Noisy-Champs

Françoise GUICHE
Collectif citoyen de Noisy-le-Grand

 

Des nouvelles du squat de l'hôtel KYRIAD, rue du ballon

Publié le par ADIHBH-V

LE SQUAT DE L’HÔTEL KYRIAD,

UNE SITUATION UBUESQUE
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Des nouvelles du squat de l'hôtel KYRIAD, rue du ballon

Mode de vie pour les uns, ultime moyen de trouver un toit pour les autres, le squat s’est à tel point répandu ces dernières années    que personne n’est à l’abri de ce problème qui, juridiquement engendre des situations kafkaïennes. Noisy-le-Grand n’échappe pas au phénomène si nous prenons l’exemple du squat de l’hôtel KYRIAD 5/7 rue du Ballon. Il convient ici de rappeler que cet ancien hôtel a été acquis sous l’ancienne municipalité de Michel PAJON et jamais sécurisé. Depuis plus de 14 mois, il est squatté par des populations qui ont investi les locaux intérieurs et entamé la construction d’abris précaires de type bidonville sur les parties extérieures. Le nombre d’occupants n’est pas précisément connu des riverains, mais ça tourne autour de 200 squatteurs, femmes, hommes et enfants….
Depuis plusieurs mois les riverains des Yvris et des Richardets font le siège des élus de la Commune et ont rencontré tout dernièrement le Député (LREM) Patrice ANATO, afin d’exposer leur exaspération et leur ras le bol depuis plus de 14 mois, qui tourne autour des problématiques de santé publique et de sécurité. Soit :
-    Tapage, hurlement, altercations, arrogance, ordures attirant mouches et rats,
-    Maintien des fenêtres fermées pour lutter contre les odeurs et les fumées nocives dus aux métaux et plastiques brûlés,
-    Impossibilité de profiter de leur terrasse et espace vert,
-    Vols, incivilités, excréments visibles dans le voisinage
-    Etc…la liste n’est pas exhaustive.

Des nouvelles du squat de l'hôtel KYRIAD, rue du ballon
Des nouvelles du squat de l'hôtel KYRIAD, rue du ballon

Ces problématiques relèvent des pouvoirs de Police du Maire, mais l’insalubrité relève aussi de la compétence de l’Etat et de son représentant le Préfet de Seine-Saint-Denis Georges François LECLERC ainsi que du Préfet de Région Michel CADOT. A ce titre, Brigitte MARSIGNY a un rendez-vous avec le Préfet de Région le 11 juin prochain, pour permettre l’expulsion de ce camp au plus vite.
Sur le papier, il est mentionné qu’au terme de démarches relativement simples, le Préfet « doit » faire évacuer le local squatté. Mais dans la réalité, nous le constatons bien dans cette affaire du KYRIAD, la formule fait pschitt….Le Préfet s’exécute rarement et ce dispositif a fini par être mis de côté. Lire le courrier ci-après  de Brigitte MARSIGNY (Maire), qui résume bien la problématique.
Alors, face à ce maquis de textes et de procédures interminables qui semblent, aux yeux des riverains du squat, être taillés pour les occupants illégaux sans titre, la tentation serait grande de se rendre justice soit même ? Mais attention, c’est bien la dernière chose à faire, car du point de vue du droit, si les squatteurs sont mis à la porte par des citoyens, et non par les forces de l’ordre, il y a violation de domicile ! Dans ce cas, les « gros bras » s’exposent à trois ans de prison et 30.000 € d’amende.
Oui, oui, les squatteurs sont chez eux….
Ce n’est pas le sujet aujourd’hui, donc nous ne parlerons pas des loyers impayés, cet autre fléau pour les propriétaires, avec une législation favorable aux locataires.

Brigitte MARSIGNY monte au créneau !
Voir courrier aux riverains en date du 28 mai 2019

 

Pour voir le courrier de Patrice ANATO – Député
Cliquer ici :