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La Gentrification en Seine-Saint-Denis

Publié le

 

LA GENTRIFICATION

EN SEINE-SAINT-DENIS :

MYTHE OU REALITE ?

 

Gentrification Photo 0

Avant propos de l’ADIHBH-V



L’habitat, c’est-à-dire l’ensemble des caractéristiques physiques et économiques du parc de logements et leur évolution, et le logement, en tant qu’objet d’investissement à la fois matériel et symbolique des ménages, sont au cœur du processus particulier de transformation de l’espace urbain qu’est la gentrification. Ils forment des éléments-clés pour la caractériser, l’expliquer et l’interpréter. 

 

La gentrification  désigne une forme particulière d’embourgeoisement : il s’agit de l’arrivée d’une population au niveau social élevé dans un espace urbain populaire.  

 

Noisy-le-Grand n’est pas étudié dans ce document, mais il ne serait pas inconcevable d’imaginer que la gentrification impacte notre commune. Nous ne sommes pas Sociologue, Démographe ou Géographe pour analyser finement ce phénomène à Noisy-le-Grand et porter un jugement sociologique. Toutefois, à l’instar de la politique municipale volontariste ou pas, il semblerait bien que des éléments clefs soient présents sur la ville pour caractériser ce fait. En conséquence, population gentrifiée ou pas, il n’est pas interdit de se poser la question dans une ville duale ! 

 

En effet, la production neuve de logements est destinée essentiellement aux ménages aisés, propriétaires occupants comme investisseurs. Concernant cette problématique, 7075 logements seront construits dans les prochaines années, dans le cadre du Contrat de Projet Etat-Région. Aujourd’hui, les nouveaux habitants viennent des arrondissements situés au Nord et à l’Est de Paris : 12e, 20e, 19e, 18e, 11e, et 13e arrondissements (1).  

 

De plus, Noisy-le-Grand dispose aussi sur son territoire de deux Zones Urbaines Sensibles (ZUS) et d’une Zone d’Education Prioritaire (ZEP). A l’échelle de ces quartiers, les disparités sont importantes, avec parfois des taux de chômage  supérieur à 18%.  

 

Enfin, ce weekend, l’organisation municipale du Salon des Antiquaires (2), destinée  clairement à une population aisée, semblerait plutôt contradictoire avec la présence sur la ville d’une population défavorisée de certains quartiers. 

 

Néanmoins, si Noisy-le-Grand accueille des ménages de l’Est Parisien, notre commune voit partir une partie de ses habitants vers la Seine-et-Marne. Ce phénomène se solde finalement par un solde migratoire négatif du fait de départs plus nombreux que les arrivées, qui ?, pourquoi ?
 

 

 

La gentrification en Seine-Saint-Denis…..
(Etude de Léna BOUZEMBERG et Laurent CHALARD)

Gentrification - Photo 1

 La gentrification revient sur toutes les lèvres des décideurs politiques comme étant le processus majeur semblant à l’heure actuelle faire évoluer les territoires de Seine-Saint-Denis les plus proches de Paris. 

 

L’arrivée de nouvelles populations extérieures au territoire, originaires principalement de Paris intra-muros, plus diplômées et plus aisées que les populations locales, entraînerait une modification de ses caractéristiques sociodémographiques. Ce discours semble corroboré par le travail de certains chercheurs en sciences sociales, qui ont montré l’existence d’un processus de modification du peuplement dans certains quartiers de la commune de Montreuil, conduisant à faire de cette commune la «ville bobo» par excellence dans l’imaginaire collectif francilien. 

 

L’élection d’une élue écologiste, Dominique Voynet, à la mairie en 2008 a consécutivement été considérée par de nombreux observateurs comme un symbole politique fort. Parmi les différents travaux concernant la thématique de la gentrification, nous pouvons citer ceux de la sociologue Anaïs Collet qui, dans le cadre de sa thèse, s’est intéressée au cas du Bas-Montreuil, où l’ancien tissu bâti de type faubourg, constitué d’un assemblage hétéroclite de petits pavillons ouvriers, d’immeubles de faible taille et d’usines désaffectées a été conquis par des parisiens issus de la «classe créative», avec, entre autres, le phénomène désormais bien connu des lofts. 

 

La motivation première des nouveaux arrivants était le coût du logement et la taille importante des surfaces, auquel se combinait un côté «village». A l’arrivée, le quartier s’est progressivement gentrifié, avec un coût du logement atteignant des valeurs très élevées et l’apparition dans le paysage de boutiques témoignant du changement de population (par exemple, les magasins d’alimentation biologique). Selon cette sociologue et d’autres chercheurs, le processus d’embourgeoisement toucherait désormais l’ensemble de la commune de Montreuil ainsi que plusieurs communes proches: Romainville, Bagnolet, Les Lilas, Pantin ou encore Noisy-le-Sec, en faisant une vague de fond de l’évolution de la sociologie de la métropole parisienne. 

 

Néanmoins, un problème majeur émerge dans l’ensemble de ces travaux et/ou affirmations: ils ne reposent pas sur l’analyse fine des statistiques socio-démographiques et donc ne permettent pas de quantifier le phénomène, élément pourtant indispensable pour prendre mesure de son ampleur.

 

 

Le 93 en phase de «boboïsation»? Un mythe au regard de la démographie

 

Qu’en est-il donc réellement? Les statistiques confirment-elles l’existence de ce processus ou les évolutions en œuvre créent-elles une situation plus complexe? La gentrification ne relève-t-elle pas plus d’un mythe entretenu par certains experts et médias que de la réalité? La réalisation par nos soins d’un diagnostic territorial concernant la période la plus récente, c’est-à-dire 1999-2009, sur le territoire de la Commune d’Agglomération Est-Ensemble, qui comprend la commune emblématique de Montreuil, et qui est une des structures intercommunales séquano-dionysiennes limitrophes de Paris, vient mettre un gros bémol à cette vision, qui ne reflète pas la réalité de l’évolution de ces communes. 

 

En effet, l’étude démographique a montré l’influence majeure de l’immigration internationale d’origine extra-européenne sur le territoire de la communauté d’agglomération Est Ensemble, à l’origine de ses caractéristiques spécifiques, dont la forte natalité et l’augmentation de la taille des ménages. Selon ces indicateurs, le processus de gentrification, identifié par les acteurs locaux comme dominant, est invisible. L’étude du parc de logements est venue confirmer le constat d’une certaine paupérisation consécutive à cette immigration (moindre progression de la taille des résidences principales, persistance de logements insalubres, réduction de l’équipement en automobile), tout en faisant émerger (timidement) l’amorce d’un processus de gentrification (progression des propriétaires). 

 

Enfin, l’étude économique tout en confirmant l’impact certain de l’immigration (comme par exemple à travers l’augmentation des sans diplômes ou la surreprésentation des ouvriers dans la population active alors que les emplois locaux sont de plus en plus des emplois occupés par des cadres non résidants), démontre néanmoins l’existence d’un phénomène de gentrification sur une partie du territoire (forte hausse des cadres et des populations diplômées), en particulier aux Lilas et dans le Bas-Montreuil. 

 

Ce dernier phénomène demeure cependant limité géographiquement et encore plus quantitativement, la dynamique démographique des populations «bobo» étant très inférieure à celle des populations d’origine extra-européenne, d’où les pourcentages très élevés d’enfants d’origine étrangère, 50% à Montreuil et plus de 60% à Pantin en 2005 par exemple selon les calculs des démographes Bernard Aubry et Michèle Tribalat. 

 

Autrement dit, il ne suffit pas d’un apport de population sociologiquement élevée pour créer une modification sensible, si dans le même temps les évolutions des populations les plus défavorisées sont plus dynamiques. Par ailleurs, la présence dans un logement ne signifie pas que les populations gentrifiées jouent pleinement un rôle de «rééquilibrage» social, notamment dans les écoles, car on observe de nets phénomènes de fuite à partir du primaire et encore plus du secondaire.

 

 

Immigration forte et gentrification depuis Paris


Finalement, modulant le ressenti des acteurs locaux, la gentrification n’apparaît pas comme le phénomène majeur d’évolution du territoire de la communauté d'agglomération Est Ensemble entre 1999 et 2009. En fait, ce diagnostic territorial conduit à déterminer l’existence de trois phénomènes à l’œuvre expliquant les évolutions parfois paradoxales de ce territoire:
1. Le premier est l’immigration extra-européenne très forte, provenant du tiers-monde, avec en particulier l’arrivée récente de migrants d’Afrique noire, souvent synonyme de paupérisation. Elle constitue le phénomène majeur, étant liée à la fonction de «sas» avec le reste du monde de la Seine-Saint-Denis. Elle concerne toutes les communes, mais plus fortement le versant nord de la communauté d'agglomération, Bobigny, Noisy-le-Sec et Bondy en particulier, mais aussi assez largement Pantin, pourtant proche de Paris et souvent citée comme commune en cours de gentrification.

 Gentrification - Photo 2
 (Trois processus à l'œuvre sur le territoire de la CA Est Ensemble, qui conduisent à une dualisation du peuplement: l'immigration internationale, la gentrification et le départ des classes moyennes «basses»).

 

2. Le second processus est la fameuse gentrification depuis Paris, consécutive à l’arrivée de cadres et professions intellectuelles supérieures. Elle apparaît comme un phénomène statistiquement secondaire, beaucoup moins important que se le représentent les acteurs locaux, concernant surtout les communes/quartiers limitrophes de Paris sous conditions d’un accès en transport lourd (métro) et d’un tissu urbain de type faubourg (les quartiers d’habitat social de type «grand ensemble» sont rédhibitoires au phénomène de gentrification). Cette contradiction avec les perceptions locales (ou même ce qu’on pourrait nommer parfois les craintes d’évolution de la sociologie locale) s’expliquent assez facilement pour trois raisons:
- Dans une situation de faible présence de ces ménages de catégories élevées, toute nouvelle arrivée est forcément plus visible, en contraste avec la sociologie locale.
- Cela est d’autant plus vrai que des stratégies de valorisation immobilière se manifestent souvent sous la forme d’une visibilité dans l’espace public: un loft à la façade repeinte en rouge change symboliquement et marque l’aspect d’une rue, alors même que ses habitants ne représentent qu’une infime portion de la population du territoire.
- Les attentes et les revendications de ces populations à CSP+, pour qui les enjeux de reproduction sociale et de qualité de scolarisation des enfants sont majeurs, sont autrement plus importantes que celles des populations moins éduquées, et se manifestent bien au-delà de leur représentativité numérique.

 

 

Une ville duale 

 

3. Enfin le troisième phénomène, non directement visible statistiquement, mais qui est la conséquence logique des deux précédents: le départ massif des classes moyennes basses. En effet, les populations d’origine européenne ouvrières et employées qui habitaient anciennement ce territoire ont émigré en grandes proportions vers d’autres territoires de la région, en particulier vers la Seine-et-Marne en territoire périurbain à la recherche d’un habitat individuel, mais aussi en province (fuite de la mixité sociale). 

 

Comme l’a montré le géographe Christophe Guilluy dans son livre « Fractures françaises », il s’est produit une dissociation géographique entre les classes populaires d’origine européenne rejetées dans une France périphérique et celles d’origine non-européenne concentrées dans les grands ensembles des grandes métropoles.
 

Gentrification - Photo 3 En conséquence, le territoire d’Est Ensemble se caractérise de plus en plus par une société duale, typique des grandes métropoles mondiales des pays développés, dont Paris fait incontestablement partie, ce qu’avaient montré dès les années 1990, les travaux de la sociologue Saskia Sassen. Ces agglomérations se caractérisent par l’opposition entre des cadres «autochtones» riches et des immigrés pauvres vivant sur des territoires proches, les classes moyennes ayant tendance à disparaître par phénomène d’éviction.

 

Léna Bouzemberg et Laurent Chalard. Respectivement Socio-démographe et Géographe.


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(1)    – Informations du Plan Local de l’Habitat (PLH) de Noisy-le-Grand, adopté en 2012.
(2)    – Du 25 au 27 octobre 2013, la municipalité de Noisy-le-Grand organise le « Salon des Antiquaires et de la belle Brocante », à l’Espace Michel Simon. Organisation qui se déroule dans le cadre d’une gabegie publicitaire incommensurable. L’organisation se paye même la couverture de TV MAGAZINE, supplément au quotidien Le Parisien du 25 /10/2013.


 

Se déplacer à vélo à Noisy ? (suite)

Publié le par ADIHBHV

 

UNE NOISEENNE NOUS

INFORME :

MON VELO S’APPELLE

REVIENT !

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Vélo volé - Photo1

 

 

« Il y a encore quelques mois, je me rendais au RER à vélo. C’était non seulement un plaisir, mais en plus, j’avais l’impression de participer d’une manière ou d’une autre au bien public et ça me plaisait bien », dit une adepte de la petite reine. «J’étais une actrice de ma mobilité. C’était bon pour la planète sauf que, contrairement aux affirmations de Noisy mag du mois d’octobre, ce fut dévastateur pour mon porte-monnaie. »

 

Un jour, en voulant rentrer chez moi, il n’y avait plus de vélo. Et ceci à trois reprises (deux fois aux Yvris, une fois à Mont d’Est). Contre mon gré, je devenais collectionneuse de cadenas cisaillés. Je me souviens qu’après le premier moment de stupéfaction, je me suis dit : « J’espère au moins qu’il en avait plus besoin que moi ». Cette pensée positive m’avait aidé à faire passer la valve. J’avais toujours cette idée naïve en tête : « si quelqu’un m’avait volé mes vélos, c’est qu’il n’avait pas les moyens de s’en offrir un ! » En quelque sorte, en étant volée, j’avais continué à faire œuvre utile, au même titre que mes actions au Resto du Cœur, à la Fondation de France, ou ailleurs.  Mais ici, sans le certificat de « dons aux œuvres » qui officialiserai mes déductions fiscales !.

 

Aujourd’hui je suis perspicace. Début 2014, la ville révisera son Schéma Directeur des pistes cyclables qui n’a ni queue ni tête. La municipalité nous informe de la création de pistes cyclables entre les grands pôles de vie noiséens, telles que les gares du RER, les équipements publics ou les établissements scolaires, qui s’accompagneront  de l’implantation de parkings à vélo.

 

Comme moi, vous avez pu constater qu’à l’issue d’un chantier qui a duré quatre ans, le pôle multimodal moderne de Noisy-le-Grand Mont d’Est a ouvert ses portes au public le 28 juin dernier et fût  inauguré le 4 septembre 2013. Ce projet de 31,1 millions d’euros, a été financé à hauteur de 59% par la Région, de 30% par l’Etat, de 10% par le Conseil Général de Seine-Saint-Denis et de 1% par la RATP. Une autre partie du projet, menée en co-maîtrise d’ouvrage avec la Ville de Noisy-le-Grand, concernait l’aménagement des abords de la gare routière : rénovation des trottoirs et des traversées, création de pistes cyclables et d’un abri à vélos. Une réorganisation d’ampleur destinée à faciliter le cheminement et l’accessibilité des voyageurs, à diminuer les nuisances sonores pour les riverains, et plus généralement à améliorer la qualité de vie des usagers et des noiséens, disaient les bons communicants de la commune.

Mais en fait, on prend les cyclistes pour des niais !!!...

De quel abri s’agit-il?

 

Nous construisons une gare routière moderne, à l'air libre, capable d'accueillir 25 .000 voyageurs /quotidiens. Il parait que cette réorganisation doit développer "l’intermodalité "! Mais en fait, en guise de parc à vélo, la ville de Noisy-le-Grand à juste été capable d’édifier un minuscule abri de bus, de 40 emplacements. Soit la présence d’un vélo pour 625 usagers ! En termes de faciliter le quotidien des voyageurs qui souhaiteraient utiliser et sécuriser  leur machine afin d’éviter les vols, on peut mieux faire ! C’est toujours du baratin pour tromper ou séduire. C’est désolant, je suis outrée, fâchée, et offensée.

 

Vélo volé Photo 2

 Vélo volé Photo 3

Un exemple de solution sécurisé : l’Îlot vélo de la gare RER de Neuilly-Plaisance !

 

Voilà une commune engagée efficacement avec la RATP, dans la promotion de "l’ écomobilité" urbaine et dans le développement de "l’intermodalité" Vélos-RER.

Dans ce cas d’espèce, la RATP propose aux cyclistes un parc de stationnement pour vélos à la Gare de Neuilly-Plaisance (RER A). D’une capacité de 340 vélos, l’îlot Vélos fonctionne 7 jours sur 7, de 5h30 à 1h30. Ce parc est un espace clos, abrité et sécurisé par un double dispositif de vidéo-protection et de bornes d’alerte.

 

Vélo volé - Ilot de Neuilly Plaisance - Photo 4

 

Pour les personnes déjà titulaires d’un forfait transport, il est possible de faire enregistrer l’abonnement à l’Îlot Vélos directement sur un passe Navigo. Une carte spécifique est également disponible. L’abonnement annuel à l’Îlot Vélos est de 48 euros (soit environ 0,22 euros par jour lorsque l’on utilise quotidiennement son vélo pour aller travailler).

 

Pour plus d’informations sur ce service, cliquer sur : http://www.rouelibre.fr

 

Bon courage pour faire du vélo à Noisy le Grand !

Publié le par Alain CASSE

 

 

TRAVERSER

NOISY-LE-GRAND  A  VELO,

BON COURAGE !!!

_____

 

 

 

Vélo - Photo 1

 

 

La bicyclette est l’un des sports les plus pratiqués par les Français avec la marche et la natation. Il est aussi reconnu par les usagers comme une alternative aux autres modes de transport. Selon Noisy mag d’octobre 2013, le vélo deviendrait rapidement le moyen le plus économique et écologique pour se déplacer à Noisy-le-Grand.

 

Le catéchisme  politico-écologique du vélo.

 

Trop de voitures sur les routes, trop de pollution dans l’atmosphère, les émissions de gaz à effet de serre (CO2), la couche d’ozone, le réchauffement climatique,..…

Une ritournelle prêchée mille fois par les écologistes. Devenir acteur de sa mobilité serait bon pour la planète, pour notre liberté, notre porte-monnaie et aussi, soit -disant, pour notre santé (à méditer ultérieurement).

 

-       Moins de nuisances pour l’environnement. Les transports représentent en France près de 36% des rejets de dioxyde de carbone (CO2). La voiture, à elle seule, rejette près de 50% des émissions. En outre, les ressources pétrolières ne sont pas inépuisables.

 

-       Du temps de gagné. Sur les petits trajets urbains de moins de 5Km, le vélo est plus rapide que la voiture et supprime les problèmes d’embouteillage et de stationnement.

 

-       Un porte-monnaie mieux garni ? Entre le prix d’achat d’une voiture, l’assurance, le carburant, l’entretien, le stationnement, les péages, les amendes pour infractions, la voiture représente en moyenne 10% du budget des ménages. Opter pour les transports en commun ou le covoiturage permettrait de réduire vos frais. Mieux même, si écœurés par les pouvoirs publics,  vous n’achetez plus de voiture. Mais dans ce cas, il ne faut pas se lamenter sur les pertes d’emploi dans l’industrie automobile et la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (93).

 

Des exemples en chiffres (1).

Vélo - Photo 2

 

Le vélo à Noisy-le-Grand : efficacité ou témérité ?

 

Concernant Noisy-le-Grand, le Schéma Départemental des itinéraires cyclables recense la réalisation de 18 tronçons qui auraient pour vocation l’amélioration de la circulation cyclable. Aujourd’hui, les itinéraires cyclables ne sont pas répartis de manière uniforme sur l’ensemble de la commune. Rien n’est structuré. Le réseau est vieillissant et très peu sécurisant, comme peut l’affirmer le Directeur de l’Urbanisme et de l’Aménagement en réunion publique. Le seul itinéraire cyclable continu d’intérêt majeur est celui des bords de Marne, sur toute la limite Nord de la commune qui, pour vos loisirs, vous conduira de Saint Maur-des-Fossés (94) à l’Ecluse de Chalifert (77). Quoique, dans quelques temps, avec les aménagements des bords de Marne sur Noisy-le-Grand, cette affirmation sera remise en questions.

 

Un parcours ubuesque, attention danger !

   

Récemment, des cyclistes chevronnés de la JPB (Joyeuse Pédale Bryarde), ne pouvant emprunter les bords de Marne pour cause de travaux d’assainissement Quai des deux Ponts, à mon initiative, ont voulu cheminer sur le territoire communal lors de notre sortie hebdomadaire. Emprunter la piste cyclable Sud/Nord qui contourne le somptueux Palais de l’Edile, et repiquer sur les bords de Marne en traversant le boulevard Paul Pambrun.

 

Mais là, quelle ne fut pas notre surprise car, hormis de mettre nos vies en péril, c’est criminel ! Sur les photos ci-après, vous constaterez que la piste cyclable s’arrête sur l’axe médian du boulevard Paul Pambrun. L’autre partie n’est toujours pas matérialisée. Devant les locaux de la Police Municipale et sous une caméra de vidéo-surveillance, nous sommes tombés dans le guet-apens du cul de sac.

 

 

  Vélo-Photo 3Vélo-Photo 4

 

La JPB en vadrouille

 

"Ce n’est pas moi, c’est eux !" dira le Maire (les services techniques du Conseil Général) qui doivent entretenir cet axe routier ! Connaissant les difficultés financières du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, mes amis cyclistes persifleurs du Val-de-Marne en ont conclu à un manque de crédits pour acheter un pot de peinture. Ils m’ont promis de revenir en 2014, lorsque les Noiséens se seront acquittés de la Taxe Foncière 2013.

 

C’est dangereux et totalement absurde, j’ai perdu toute ma crédibilité de guide touristique, mais ce serait le prix à payer pour traverser Noisy-le-Grand à vélo?

 

Se déplacer à vélo, médicalement parlant (2).

 

L’homme a inventé cette merveilleuse machine à deux roues pour économiser son énergie. Ainsi, la vitesse est plus élevée et l’effort plus modéré. Noisy mag est affirmatif : « troquer sa voiture pour le vélo, c’est faire du sport et c’est toujours bon pour garder la forme ». Toutefois, les médecins du sport ont une vision plus critique. Le Dr Stéphane CASCUA mentionne dans son ouvrage (2) : « n’affirmez plus de façon péremptoire, je fais du sport, c’est bon pour ma santé ». Probablement, mais ce n’est pas évident ! Chaque année, en France, l’effort provoque le décès brutal de 1500 sportifs en pleine forme ! C’est la « mort subite ».

 

La règle d’or pour bien entraîner son cœur en faisant du vélo (ou du jogging), c’est de pratiquer à environ 75% de ses capacités cardio-vasculaires (3). C'est-à-dire pédaler à la limite de l’essoufflement. Cependant, de nombreuses personnes sillonnent les rues de la cité sur des vélos hollandais munis d’un ravissant petit panier en osier, chevelure au vent. Malheureusement, en pédalant ainsi, elles n’atteignent pas 75% de leurs capacités cardiaques. Aller travailler ou faire ses courses à bicyclette dans ces conditions sollicite le cœur comme une simple balade à pieds.

 

A contrario, certains furieux franchissent les carrefours au feu rouge, le nez dans le guidon, le téléphone mobile vissé à l’oreille. Ils se situent sûrement dans la fourchette d’intensité requise pour préserver le cœur. Néanmoins, les automobilistes qui tentent de les éviter en vociférant, pensent qu’ils feraient bien de ralentir pour préserver leur intégrité physique, et donc leur santé.

 

Bref, la ville est-elle vraiment un endroit pour faire du sport à vélo ? Sachant que lorsque vous vous faufilez dans les embouteillages de Noisy-le-Grand, la pollution par le monoxyde de carbone sorti des pots d’échappement des voitures bloquées dans la circulation, le starter en action, augmenterait la viscosité sanguine, favoriserait la formation de caillots et serait un «co-facteur» du risque coronarien.

 

Alors finalement, si respirer des cochonneries vous inquiète, fuyez les grands axes, siège d’une circulation automobile dense. Rechercher les petites rues calmes. Et si vous habitez Gournay-sur-Marne, emprunter les bords de Marne.

 

Mais aussi, la multimodalité implique la sécurité de votre belle bécane.

 

Si la démarche de développement durable consiste à préconiser des offres de transports alternatives à la voiture en utilisant la bicyclette, que dire de la sécurisation de votre VTT de 1500 € contre le vol ! A Noisy-le-Grand, la ville est dépourvue de stations vélos à proximité des lieux de vie et des commerces. Le Parc à vélo contigu à la Gare Multimodale est trop petit. Les vols sont nombreux.

 

 Ce sera l’objet de notre prochain billet.

____

 

Contribution bibliographique :

 

(1)   – Source : Mâcon vélo ville. Site :

http://macon.velo.en.ville.free.fr/blog/index.php?post/2010/04/07/Comparatif-velo-voiture-bus

 

-        Calculez vos propres déplacements sur www.ademe.fr/eco-deplacement/calculette ou sur www.ademe.fr/eco-comparateur

-         

(2) – Le sport est-il bon pour la santé ? Dr Stéphane CASCUA, Edition Odile Jacob. Stéphane   Cascua est médecin du sport à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

 

(3) - Fréquence cardiaque d’entrainement : FC max = 220 – l’âge en année.

Exemple de FC pour le bon entrainement d’un cycliste de 50 ans :

220 – 50 x 0,75 (les 75% cités plus haut)= 127 pulsation/minutes (avec + ou – 5 pulsations).

 

Fête d'Automne 2013 : les photos !

Publié le

SEPTIEME SUCCES

DE LA FETE D’AUTOMNE

DES BAS-HEURTS :


L’ALBUM PHOTOS !

Fête d'Automne-Photo1Cliquer sur la photo pour accéder à l'album





Pressurage de 1200 Kg de pommes, des fruits et légumes de nos jardins et d’Ile de France, des pâtisseries, de la restauration dans une ambiance musicale orchestrée par de jeunes virtuoses en devenir, la journée fut très apprécié... et même quelques rayons de soleil dans l’après midi sont venus réchauffer nos cœurs.

Le samedi 05 octobre 2013, le quartier des Bas-Heurts était encore en fête. Cette septième fête d’automne a attiré des centaines de visiteurs qui soutiennent notre cause.

Des visiteurs connus, d’autres inconnus, des amis d’autres associations, des élus, des sympathisants de Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne, Champs-sur-Marne et de Noisy-le-Grand bien évidemment, ont apporté de la convivialité à cette seizième manifestation festive organisée par l’ADIHBH-V depuis 2005.

Déjà huit années, cela commence à compter, nos animations festives sont maintenant bien implantées dans l’Ouest Noiséen.

 

Album - FÊTE-D'AUTOMNE-2013

Publié le

Album - FÊTE-D'AUTOMNE-2013
Album - FÊTE-D'AUTOMNE-2013
Album - FÊTE-D'AUTOMNE-2013
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Album - FÊTE-D'AUTOMNE-2013
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